Pierre FRANCOIS, Directeur Régional de Jeunesse et Sports
Robert BLAISE, Conseiller Général, Maire de Dombasle
Jean Paul SCHMITT, Adjoint à la Vie Sportive
Hervé COLLOT, mon 1° "Prof de Gym", International de Football
Jean-Louis WALTER, actuel Président de Dombasle Athlétisme
Solange, Monique, Nicole,Carole et Bertrand, ma mère, mon épouse, ma soeur, mes enfants et de nombreux amis et dirigeants sportifs
Médaille d'or Jeunesse et Sports (J.O. du 14/07/97) remise le 08/09/1997 Dombasle - Hôtel de Ville
Discours prononcés (Voir ci-dessous)
Allocution de Jean Paul SCHMITT, Adjoint à la Vie Sportive
Monsieur le Maire,
Monsieur le Directeur Régional de Jeunesse et Sports,
Mesdames, Messieurs les représentants des clubs sportifs,
Mes chers Collègues,
Mes chers amis,
Je voudrais tout d’abord saluer la présence parmi nous de Pierre
FRANÇOIS, Directeur Régional de Jeunesse et Sports, mais aussi
dombaslois de naissance avec qui nous avons partagé tout deux, une bonne
partie de notre enfance.
C’est avec grand plaisir qu’en tant qu’Adjoint à la Vie
Sportive, j’interviens aujourd’hui lors de la cérémonie officielle
attribuant la médaille d’or de Jeunesse et Sports à André TERNARD. Cette
distinction représente un événement important dans la vie de notre
Cité, car celle-ci est distribuée avec parcimonie, et ne peut consacrer
qu’un dirigeant émérite ayant consacré une grande partie de sa
disponibilité au service du sport.
Je suis donc particulièrement heureux de retracer brièvement
le parcours d’André, je vais peut-être commettre quelques inexactitudes,
ma mémoire est parfois défaillante, ces souvenirs sont déjà loin ; car
depuis ma plus tendre jeunesse, j’ai pu suivre de près sa longue
carrière de sportif. En effet, tous deux, on est du même âge, je suis
son aîné de quelques jours, nous sommes natifs de Dombasle, et on
habitait le même quartier, celui de la gare.
Je me rappelle le temps de nos culottes courtes, les tirs au but
contre les portes de garages, les petits matchs de foot sur la placette
de la rue Estiennes d’Orves, et puis aussi sur la digue, où sont
implantés le tennis maintenant, on avait formé des équipes de quartier,
tel que les Amis du Canal, le Maroc, le Stand, etc., c’est ce que l’on
appelait le football de rue.
C’est vrai, qu’à l’époque, une importante jeunesse infantile
était à Dombasle, il y avait beaucoup d’ouvriers aux usines Solvay,
c’était les années d’après guerre, et tous deux, on fait partie des classes assez nombreuses.
Mais je crois que le vrai déclic de notre engagement dans la vie
sportive démarre vraiment au C.E.G., C.E.G. qui est maintenant devenu
C.E.S., et je peux dire aussi grâce à un homme, je ne savais pas qu’il
serait là ce soir, mais c’est Hervé COLLOT, nous étions très fiers qu’il
soit notre professeur, car Hervé, à l’époque là, était titulaire de
l’équipe professionnelle du F.C. Nancy, et qu’il nous communiquait sa
passion vraiment pour le sport.
Je peux dire aussi qu’il y avait des structures scolaires, le stade
Marcel LEROY, qui était implanté en bordure de la route de
Sommerviller, qui était un stade magnifique, dommage qu’il ait disparu,
ce stade, donc où on pouvait y pratiquer le football, le hand, le basket
et aussi l’athlétisme.
Moi, si j’avais opté pour le handball, je crois que toi, tu avais
opté pour le basket, tu fis donc tes premiers matchs en U.S.E.P. et
c’est tout naturellement qu’un nombre important d’élèves intègre les
clubs sportifs locaux et là tu entames ta carrière de basketteur, « tu
me dis, si je me trompe ».
Je vais faire une petite parenthèse, car peu de monde le
sait, mais André, c’est aussi un excellent nageur, il a donc fait partie
de l’équipe de Water Polo, avec notre collègue, Hubert ARNOULD, qui se
cache là-bas, à l’époque, on avait une piscine dans un bras de la
Meurthe, et donc, cette équipe de Water Polo, je me rappelle, était
quand même une des meilleures équipes de Lorraine.
Puis, un beau jour, tu es arrivé à l’entraînement de
Handball, tes moyens physiques étaient nettement en-dessous de la
moyenne - au-dessus rires dans l’assemblée, tu évolues très rapidement
en équipe première, à mes côtés d’ailleurs, pendant quelques saisons, tout en continuant à pratiquer le basket.
André, c’est aussi, un homme de tempérament mais aussi de justice,
sur un terrain, sa volonté de gagner est connue de tous, parfois il
supporte difficilement les petites erreurs d’arbitrage ou les
partenaires un peu nonchalants, il s’emporte quelque peu.
Alors, il se dirige aussi vers un sport individuel dont les seuls
juges, c’est le chrono, c’est la hauteur que l’on passe, c’est le
lancer, et donc là, il est seul contre cette nature.
C’est là que débute une longue relation avec le club local. C’est
cette discipline, je pense qui va te procurer les plus grandes
satisfactions. Tout d’abord comme compétiteur, la course est sa
spécialité du 100 mètres au 800 mètres, et plus particulièrement le 400
mètres, il fut deux fois vice-champion de Lorraine, son record personnel
est de 50 secondes 1, je crois, et au niveau local, il a été détrôné
depuis peu par Franck PILLOT qui est quand même un espoir national. Tu
fus aussi champion d’Académie du 800 mètres et aussi champion et
recordman de Lorraine du 4 fois 200 avec notre ami Pierre FRANÇOIS, tu
t’en rappelles, j’espère s’adressant au Directeur Régional
Comme entraîneur, aussi et prenant toutes tes responsabilités, tu deviens Président du club local à 24 ans.
Quelques années plus tard, en 1976, tu accèdes à la Présidence de
la Ligue Lorraine que tu assumes pendant 8 ans. Entré à la Fédération en
1978, tu accèdes en quelques temps à un poste-clé de la Fédération.
Sur le plan local, je crois que ta plus grande satisfaction, c’est
la réalisation du complexe d’athlétisme, tu as su trouver les mots
justes, pour convaincre le Conseil Municipal de l’époque, tous les
sportifs qui fréquentent ce site peuvent t’en être reconnaissants.
Le cinquantenaire de l’athlétisme en 1995 représente également un
temps fort de ta présidence, car l’amitié qui régnait pendant ces deux
jours ne peut te laisser insensible.
On saute un peu de discipline, car son fils Polo, eh bien, il
pratique le basket, en équipe une, et André prend le chemin de la salle
des sports qu’il n’a d’ailleurs pas beaucoup quitté puisqu’en Hand, il
continue encore à pratiquer, mais là pour son plaisir, avec une équipe
d’anciens, mais qui joue en compétition quand même.
D’abord joueur de basket, il accède rapidement à la fonction
d’entraîneur, et bientôt, tu te retrouves comme coach de l’équipe
première pendant de nombreuses années. Le départ du président Michel
EMMET qui a présidé le club de basket depuis des décennies, on peut
dire, précipite ton élection à la tête de l’équipe dirigeante en 1994,
donc depuis cette date, tu es Président du basket en même temps que
Président de l’athlétisme, encore. Je tiens à dire que la section locale
de basket évolue en ce moment en promotion d’excellence, niveau jamais
atteint par le passé.
Cette énumération de tes différentes fonctions sportives démontre
avec quelle passion, disponibilité et efficacité, tu as servi et sers
toujours la noble cause du sport.
Mais ces aptitudes ne s’arrêtent pas à ce qui nous rassemble
aujourd’hui, tu as également choisi d’assumer une fonction élective
municipale, c’est-à-dire de participer à la vie publique au service de tous.
Monsieur le Maire est plus compétent pour estimer ta fonction de
précieux collaborateur, mais sache qu’en ce qui me concerne, je suis
très heureux de siéger et travailler à tes côtés. Il est vrai que
l’on retrouve de nombreux sportifs dans les différentes assemblées
électives, je suis persuadé que lorsque l’on a donné beaucoup de son
temps dans une vie associative et non pas seulement sportive, nous
pouvons donner aisément notre disponibilité au service public pour le bien de tous.
Je dois également rappeler puisque, je suis devant le conseil
municipal, qu’un autre collègue, Jean Pierre GEOFFROY est détenteur de
la médaille d’or de la Jeunesse et Sports, aussi Jean Pierre, qui a
pratiqué l’athlétisme, mais qui se révéla par le handball, dont il fut
arbitre fédéral, Président du club local, Président du Comité
départemental et Vice-Président de la Ligue de Lorraine.
Aussi Jean Pierre, je t’associe à l’ensemble des sportifs
dombaslois pour présenter à André, toutes nos chaleureuses
félicitations, et à tous ceux qui l'entourent, dont Monique, son épouse
qui doit supporter cette vie trépidante, à qui j'adresse tous nos
remerciements pour sa patience, sa compréhension mais aussi pour son
aide aux côtés d'André lors de nos manifestations importantes, on peut
dire un grand bravo à tous les deux.
Intervention de Jean Louis WALTER, Trésorier de Dombasle Athlétisme
André, si j’ai demandé à Robert de prendre un court instant
la parole, malgré mon aversion, tu le sais, pour ce genre d’exercice,
c’est simplement pour te dire merci au nom de toute la famille de
l’athlétisme dombaslois pour laquelle tu as œuvré et tu œuvreras, on
l’espère tous, pour de longues années encore.
Saches aussi que la place de numéro deux me convient parfaitement, alors encore merci et bravo.
Intervention de Robert BLAISE, Maire de Dombasle, Conseiller Général
Monsieur le Maire de Varangéville et Monsieur le Maire d’Azelot que je suis très heureux de pouvoir saluer,
Mesdames, Messieurs les élus, Monsieur le Directeur, Mesdames, Messieurs,
J’ai donc le grand plaisir pour la deuxième fois au cours de ces
dernières années d’être dans une réunion où l’on remet la médaille d’or
de Jeunesse et Sports à un de mes adjoints.
J’y vois plus qu’une coïncidence, ou qu’un accident de
l’histoire, je suis convaincu que ce n’est pas un hasard si nous sommes
de cette trempe-là, et si aujourd’hui, raisonnablement et avec beaucoup
de justice, André a droit à cette médaille qui est tout ce que l’on veut
sauf une médaille en chocolat.
Jean Paul a rappelé un passé pas si ancien que çà, même si les
culottes courtes que tu évoquais ont quelque peu grandi, ou que les
jambes ont rétréci, tu as évoqué les affaissements du stade Marcel LEROY
et André, il ne s’affaisse pas, toi non plus Jean Paul, c’est une
évidence, car derrière ce passé, il y a cet engagement, toujours
quotidien, toujours d’actualité.
Et puis je crois, Monsieur, le Directeur, qu’il ne s’arrêtera pas,
il peut pas s’arrêter. Je ne sais pas si sa femme a essayé, mais c’est
quasi impossible, Monique, tu le sais bien.
Et André a toujours fait preuve d’un grand dynamisme, d’une grande
ambition sportive, d’ailleurs les sportifs, et Monsieur COLLOT ne me
contredira pas, s’il n’y a pas d’ambition, on ne fait pas vraiment de
sport, il faut se battre, il faut avoir envie, envie de gagner, envie de
faire partager sa passion et çà tu as su et tu continues à savoir le
faire, sans aucun dérapage même si cette ambition, Monique me l’a dit
plusieurs fois, faisait que sa femme préférait rester tricoter plutôt
que d’être à côté de son mari lorsqu’il assiste à des rencontres
sportives.
Car jamais bien entendu, Monsieur TERNARD ne se permettrait
de critiquer les arbitres, mais en fait, il pense que l’arbitre ne
connaît pas les nouvelles lois qui viennent de sortir, c’est plutôt dans
ce sens là, n’est ce pas, et il est vrai que s’il y a quelques noms
d’oiseaux, le registre est certainement beaucoup plus étendu que celui
de Madame BOUDIERE (rires dans l’Assemblée), je ne peux m’en empêcher.
C’est cela qui a fait qu’aujourd’hui d’ailleurs, il y a autant de
monde, André, qui réponde à ton invitation, je crois qu’ils sont venus
d’un peu partout du secteur, cela me fait, moi aussi grand plaisir d’en
reconnaître certains, même si j’ai eu parfois du mal à en reconnaître de
prime abord, n’est ce pas Jacky, mais ça va venir.
Et c’est aussi ce que tu continues à faire aujourd’hui, on se
demande s’il lui reste un peu de temps, car Président inamovible et
Monsieur Jean Louis WALTER vient bien de le dire, je crois que tu es
parti jusqu’à la retraite, il veut pas le numéro deux, de Dombasle
Athlétisme, président normalement par intérim du basket, mais c’est un
intérim qui commence à durer.
André, c’est tout cela, il est tout partout, il préside
également le S.I.S., il gère des gymnases, etc., tout ce qui concerne le
sport, il l’a dans la peau, ça s’appelle comme çà, c’est cette
exemple-là, qui, aujourd’hui, je crois Monsieur le Directeur, est
justement récompensé et nous sommes très heureux au nom de la
Municipalité, en mon nom personnel de te dire avec beaucoup d’amitié que
nous sommes fiers de toi et que nous savons que malgré tes nombreuses
occupations, tu es toujours présent. Certains
diraient peut-être que le Maire peut s’en réjouir, d’habitude un
Premier Adjoint veut prendre la place du Maire, mais lui, il prend des
présidences de club, il ne prendra pas ma place.
Mais je crois que c’est çà qui nous anime les uns, les
autres, car justement cet esprit sportif, cet esprit collectif, c’est le
nôtre et c’est çà André que tu sais faire passer, alors pour tout cela,
bravo, j’attendrai avant de te serrer la main que Monsieur le Directeur
ait parlé et t’ait remis cette médaille tant méritée.
Pour tout ce que tu fais et que tu feras demain et tu sais que l’on ne te lâchera pas, Merci.
Intervention de Pierre FRANÇOIS, Directeur régional de Jeunesse et Sports
Je crois que chacun a dit et avec les mots qu’il fallait ce
qu’il convenait de dire, il est vrai que tout ce que je vais dire
pourrait peut-être paraître superflu, Jean Paul SCHMITT, mon voisin Jean
Louis WALTER, le Maire, chacun s’est exprimé et a dit les qualités que nous connaissons à André TERNARD.
Je voudrais dire aussi que si à un titre, ou à un autre, athlète,
handballeur, nageur, ou autre, il nous reste, nous avons une fibre
sportive, j’aimerais rendre en même temps hommage à celui qui nous l’a
donné, et que vous avez eu l’excellente idée d’inviter, notre ami, Hervé
COLLOT. Applaudissements
Je crois que chacun a évoqué et j’en ai quelques émotions, des
souvenirs anciens, j’ai revu la piscine de la Meurthe, j’ai revu le
stade Saint Don, j’ai revu un certain nombre d’endroits, ou c’est vrai,
nous avons usé énergie, culottes courtes et baskets, tout cela,
évidemment, est un peu éloigné, j’ai grand plaisir, sachez-le, à être
ici aujourd’hui, à reconnaître, même si nous avons changé les uns et les
autres, beaucoup de visages, et en tout cas beaucoup de sourires.
Je suis très très heureux parce que ce qui a été dit tout à l’heure
est très loin des propos de circonstances quand on remet des médailles,
c’est un exercice qui m’est relativement familier maintenant, c’est
vrai que la Médaille d’or n’est pas attribuée en grand nombre, elle est
attribuée non pas par le Directeur Régional qui ne peut que la proposer,
mais par le Ministre, donc elle ne vient que du haut, et aujourd’hui,
c’est tout à fait justifié.
J’aurais eu grand plaisir moi-même à la remettre, à Monsieur
GEOFFROY, je sais qu’il la méritait tout particulièrement, je crois que
l’on peut l’associer à cet hommage, ce soir. Oui, Serge ARANDA était là,
l’inusable Serge ARANDA, qui malheureusement a fait avec nous à la
Direction Régionale sa dernière rentrée, il nous quittera le 20
septembre prochain, mais qui n'abandonne pas le monde sportif puisqu’il
est déjà au Comité Régional Olympique et Sportif.
Alors je ne vais pas redire ce qui a été déjà dit, c’est vrai
qu’André était au hand, il était à l’athlétisme, il était au basket, il
était à la natation.
C’est vrai qu’il n’y a pas si longtemps, j’ai eu le plaisir de
feuilleter cette collection de photos dont Monsieur CAPS, ici, est
l’auteur, et je crois bien que sur un ponton de la piscine de la
Meurthe, il y a tout un alignement de nageurs, j’en ai reconnu
quelques-uns, mais en tout cas, toi, tu étais là, il y a des photos de
l’athlétisme, où je suis juste derrière et toi, tu es là devant, il y a
des photos du Handball, et surtout il est vrai que toi, tu es toujours
présent.
Quand on a fait une carrière de sportif et ensuite une carrière de
dirigeant, c’est vrai que c’est quelque chose qui n’est pas toujours
gratifiant, quand l’on prend des responsabilités, il faut prendre aussi,
en même temps des décisions, j’en parle, ici il y a des connaisseurs,
et quand on prend des décisions évidemment il y a des mécontents et
parfois cela pose un certain nombre de difficultés, tu as connu ce que
c’était. Ceci étant, c’est important aussi, quand on a connu des
responsabilités au niveau régional, national comme cela a été ton cas et
que l’on n'abandonne pas sur le terrain, on est toujours là, présent,
avec des jeunes qui prennent le relais, avec des anciens qui sont
toujours là, aussi, je crois que c’est tout à fait important d’avoir
cette permanence et cette véritable foi dans l’éducation et dans le sport.
Alors pour toutes ces raisons, effectivement j’ai proposé à
notre Ministre, l’ancien pas plus que la nouvelle n’y a vu
d’inconvénient que soit attribuée la Médaille d’or de la Jeunesse et des
Sports qui va t’être remise : « Au nom de Madame le Ministre de la
Jeunesse et des Sports, la Médaille d’or est remise à André TERNARD. »
.
Mes remerciements après la remise de la médaille d’or
Pierre, Robert, Jean Paul et Jean-Louis
Chers collègues présidents et conseillers,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers Amis,
Merci tout d’abord au Directeur Régional d’avoir accepté de revenir
dans sa ville natale pour me remettre cette médaille mais surtout pour
l’avoir proposé. Pierre, c’est un grand jour pour moi et je t’en
remercie vivement.
C’est aussi important pour notre ville et à travers moi, c’est tout
ce qui s’y fait en matière de sports, de jeunesse et de vie associative
qui est récompensé, merci à tous ceux qui y contribuent, votre présence
nombreuse me fait chaud au coeur, mais surtout montre notre volonté
commune d’aller de l’avant et de promouvoir le monde associatif.
Merci à vous Jean-Paul, Jean-Louis, Robert et Pierre, pour
les mots forts que vous avez prononcés à mon égard, ils me touchent
profondément, certes ma carrière sportive et bénévole a été remplie mais
sans jamais rechercher cet honneur qui m’est fait aujourd’hui et
toujours pour permettre le développement de la pratique par le plus
grand nombre, dans une ambiance sereine et dans le meilleur esprit
Merci pour leurs mots d’excuses ou leur présence à ceux qui m’ont
donné cette culture, Hervé COLLOT, André JEANROY, Paul THOMAS, André
GRANDJEAN, Pierre TRITZ, je me suis inspiré de ce que vous m’avez
inculqué, je souhaite à ceux qui ont reçu le témoin de mes mains de
pouvoir un jour dire la même chose.
Franck PILLOT, en stage aux Etats Unis est malheureusement absent,
je le regrette, sa présence aurait permis de regrouper dans cette salle,
près de 50 ans de la discipline forte de Dombasle Athlétisme, le 400
mètres, en présence de Jean SEMLER, mon prédécesseur sur les tablettes
locales, merci à eux et aussi à Christiane BARBESANT, toujours inégalée
chez les féminines et dont celui qui a assuré la formation de base n’est
autre que le Directeur Régional, lui-même.
Je tiens également à rendre hommage à Jacques DELVAUX et Christian
PORTOLANCE (absent, mais représenté), à Jacques et à sa regrettée épouse
Lucienne pour la confiance qu’ils m’ont témoignée et la sagesse qu’ils
m’ont toujours apportée dans ma présidence de la Ligue en restant en
dehors des conflits de personnes, même si ceux-ci peuvent apporter à
certains un poste ministériel. A Christian, non pas pour que demain, le
Républicain Lorrain, parle de moi, mais parce que, comme Jean PEYROL
l’était, il est un vrai journaliste sportif qui a su gardé cet esprit
pur à l’abri des pressions de l’argent et du sensationnel.
Je profite de ce passage et de ces marques de considération,
pour regretter ce temps passé où les stades étaient pleins de sans
grades, pendant toute la saison estivale, et non pas deux ou trois fois
par an pour des meetings à dollars, où les interclubs permettaient à
chacun de se réaliser sans être enfermé dans un carcan réglementaire. Ce
complexe dombaslois pour lequel je me suis tant battu permet, certes,
un entraînement de qualité aux athlètes mais ne connaît pas actuellement
l’effervescence du stade Solvay des années 50 à 70, c’est fort
regrettable, je compte beaucoup sur Jean Louis WALTER pour faire à
nouveau passer ces idées au sein du Comité Directeur de la Ligue.
Ceci me permet de remercier Robert et la Municipalité dombasloise
d’avoir gardé ces idées fortes, de permettre et de favoriser le
développement du sport pour les jeunes et le plus grand nombre, c’est la
bonne direction que nous avons choisi et je sais, Robert, que sous ton
impulsion nous n’en dévierons pas, puisse demain par d’autres victoires
politiques, nos instances supérieures suivent le même chemin.
Si je peux encore aujourd’hui mener de pair cette quadruple vie, 1°
Adjoint, président de deux clubs, enseignant, père et époux, c’est
grâce à toi, Robert qui accepte cette polyvalence, aux membres des
Comités de Dombasle Athlétisme et de Dombasle Basket et tout
particulièrement à Jean Louis WALTER d’un côté, à Danielle KWIATKOWSKI
de l’autre, qui se dévouent sans compter pour ces deux sections que je
préside, sans ces apports, je ne serai rien, merci de tout coeur pour
l’aide que vous m’apportez.
En cet instant, je suis avant tout empli de l’esprit de celui qui,
au dessus de nous, doit avoir les yeux pleins de larmes et le coeur
plein de fierté, tant sous son caractère d’apparence dur, il avait un
coeur d’or, c’est mon père qui a su me donner à la fois ce tempérament
généreux mais aussi cette volonté de gagneur, je ne lui demande que de
permettre de les transmettre à Bertrand, si ce n’est déjà fait et à
beaucoup d’autres.
Ce don du bénévolat, je le dois également à son épouse, ma mère,
qui bien plus que moi, chaque jour sait rendre service aux autres,
Monique et Carole, dans leurs activités professionnelles et extérieures
ont aussi ce même esprit, mais si je leur dois beaucoup dans cette
réussite, c’est encore plus pour elle trois, d’avoir toujours accepté
cette disponibilité à l’égard des autres à leur détriment et même de
l’avoir favorisé, ces bouquets que je vais vous offrir à vous, Maman,
Monique et Carole sont un bien pâle cadeau en échange du temps que je
vous ai pris.
Polo, pour toi pas de fleurs, mais ce bâton de relais que je
vais te transmettre pour continuer cette action que tu as déjà, comme
moi très tôt, bien entreprise pour communiquer aux jeunes dombaslois et
meurthe et mosellans, ta pratique.
Pendant que nous allons boire à la santé du sport et du bénévolat,
je demande tout d’abord à Pierre et à Robert de parapher le livre d’or
qui retracera cette soirée et ensuite à vous tous ici présent si vous le
désirez de lui confier quelques mots.
Merci à vous tous de m’avoir écouté, et à nouveau de votre présence qui me va droit au coeur.